Rencontre du cyanotype
La photographie argentique a été une lumière dans mon adolescence. Comme une évidence pour avancer, un chemin qui s’ouvrait soudain fait de possibles et d’expérimentations. Finalement cette rencontre n’a pas été celle du 3ème mais bien du cyanotype… J’ai tout de suite commencé par le labo avec sa lumière rouge et ses papiers sensible…
Retour aux sources
Je dois beaucoup à Stephan Hergott, artiste de la vallée de Thann, alors responsable de l’atelier d’arts du Lycée Zurcher. A cette époque il m’a offert un espace où j’avais prise sur quelque chose. Ce n’est pas à lui directement que je dois ma rencontre du cyanotype, mais je lui dois bien mon parcours de photographe.
La photographie, telle qu’il me l’a partagé m’a révélé un monde derrière la surface de papier glacé. Par les potentiels de montages, de trucages et les effets des produits, la photographie est devenue un médium infiniment malléable.
C’est en repensant à comment je suis entrer en photographie que je commence à comprendre …
Le rapport que nous entretenons depuis plus de 20 ans la photographie et moi, ne s’arrête pas à la surface du papier. Elle n’est pas faite de limite mais au contraire de sortie de cadre, de détournement et de complicité. La photographie a été à mes côtés pour prendre appuie et étayer ma plasticité, ma créativité. Elle a malgré ses bords droits, sa face plate de papier, accueilli mes creux, mes cabosses et tous les êtres qui m’habitaient. Elle porte mes mondes et ne s’arrête pas de m’offrir de nouveau terrains de jeux.

Explorer le médium : entre argentique et numérique
Aujourd’hui après une longue randonnée en numérique, je retrouve le chemin de l’argentique par ce bleu intense, ma rencontre du cyanotype.
Alternative sensible à la mise en œuvre simple, j’ai littéralement plongé dans ce nouvel élément. J’en explore à présent les territoires vastes et profond qui n’ont pas finis de me surprendre.
