Vent des Forêts
Le 26 et 27 avril dernier j’ai eu le plaisir de découvrir une partie du projet gigantesque qu’est Vent des Forêts. Situé dans la Meuse, c’est 45 km de sentiers forestiers et artistiques qui vous accueillent presque toute l’année.
Une sortie associative
Je dois cette découverte au dynamisme de l’association pour la Fête de l’Eau à Wattwiller (FEW). Si vous suivez mon blog depuis quelques temps, ce nom ne vous est pas étranger. La prochaine édition se déroulera d’ailleurs du 7 au 22 juin, ne la ratez pas.
En effet il s’agit de l’un de mes coups de cœur. La FEW c’est un projet culturel, artistique et humain. Un parcours d’art contemporain en milieu rural qui m’a vu grandir et qui m’a aidé à me construire. Et c’est avec toute une partie de l’équipe salariée et bénévole que nous sommes partie à la découverte de Vent des Forêts.
Curieux de rencontrer d’autres lieux qui ressemblent à notre parcours, nous avons exploré une vingtaine de kilomètres des 45 proposés.





Une forêt habitée
Le samedi nous avons suivit notre médiatrice, Sarah qui nous a guidée à travers 14km de sentier. Le parcours est plutôt bien balisé et la carte permet une grande autonomie dans les visites. Mais échanger avec Sarah nous a offert un focus sur les projets d’action culturelles dont elle s’occupe.
Les interventions menées au sein de la prison de Saint-Mihiel m’ont fortement touchée. Julien Marmar, l’artiste qui y intervient cette année, a souligné les difficultés qui nous attendent pour les années à venir. Le durcissement des possibilités d’actions en milieu carcéral est déjà palpable sur le terrain.





Le sentier se compose de plusieurs œuvres installées au fur et à mesure des années. Pour faire simple, il y en a pour toutes les sensibilités.
Pour ma part j’ai trouvé le tronc d’arbre en reste d’obus d’une grande justesse et d’un esthétique sobre et sublime. Il s’agit de l’œuvre 246 nommée Déjà Vu de Marjolijn Dijkman. Cette œuvre dialogue parfaitement avec son environnement, résonne avec son territoire et son histoire. Elle habite son espace et se pose tel un mémorial.
J’ai également été très surprise de découvrir des œuvres de Jean-Luc Verna. Concession, l’œuvre 227 m’a beaucoup parlé. Monument funéraire à la lisière entre forêt et champ, cette stèle de pierre sombre m’a évoqué une vanité. Entre conte de fée et nature morte j’ai bien retrouvé ici la signature de Verna.
Belle surprise que cette rencontre champêtre !
Pour les curieux et les curieuses
Je pourrais vous détailler encore de nombreuses œuvres. Mais le mieux serait que vous alliez prendre vous même le temps de les découvrir.
Réservez vous un week end et prenez le temps de vous laisser surprendre.
Un café et une ancienne ferme en rénovation sont même au cœur du projet pour accueillir artistes et visiteurs ! Et si le cœur vous en dit, quelques œuvres vous offrent même le gîte au cœur des sentiers.
Alors pour plus d’info, c’est par ici :
bienvenue à Vent des Forêts