Insolation, photographies de négatifs brûlés
Les photographies de la série « Insolation » proposent un pont entre procédé ancien et technologie contemporaine.
La série est née d’une envie de matière et d’irrégularité, d’aspérité et de texture dans un univers où la 2 dimensions règne en maître.
Un medium atypique
Le négatif, gardien fragile d’un univers visuel que seul la lumière peu révéler, est sanctuarisé. Cet objet précieux et intouchable est pourtant plus que la seule image qu’il peut renfermer. Plastique souple couvert de couche de chimie, il est un espace capable de se tordre, de se distordre et se métamorphoser. Insolation propose, ainsi, une exploration plastique et photographique du négatif argentique.
Brûlé, étiré, gratté ou assemblé à d’autres matériaux, le négatif devient sculpture. D’une forme linéaire, plane et régulière, il se meut en espace tridimensionnel accidenté.
Manipulé, éclairé et photographié le négatif devient alors l’espace malléable où se révèlent formes et couleurs. Les photographies de Insolation déploient ainsi un imaginaire flamboyant de créatures abstraites et formes poétiques.
Créatures mythologiques, volcans, matières en fusion ou exposées à la chaleur, les titres de la série insolation ont tous un lien avec l’univers du feu.
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