Quand les sculptures dansent, Biennale d’Art Contemporain de Bischwiller

Quand les sculptures dansent

Le 28 octobre dernier s’est ouvert la première Biennale d’art contemporain de Bischwiller dans le Bas-Rhin. Cette manifestation propose les sculptures de quatre artistes français et allemand. Cette exposition éphémère prend corps dans l’espace public, entre le centre ville et une partie de la Trame Verte.

Quand les sculptures dansent, est un parcours sensible et vivant. En route pour la visite.

 

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Ce nouvel évènement, organisé par la Ville de Bischwiller, est issue d’une concertation publique. Sa création répond à l’envie des citoyens de voir plus d’œuvres d’art dans l’espace publique.

La direction artistique, de cette première biennale d’art contemporain, a été confiée à l’artiste et théoricien strasbourgeois Germain Roesz. Il s’est attaché à présenter des œuvres qui ne cherchent pas d’interprétation mais qui se suffisent à elle même.

Vous pourrez découvrir, au fil de la visite, des sculptures dont la poésie se révèle au fur et à mesure. Matières, formes, couleurs, mouvements, c’est une véritable chorégraphie qui, de pièce en pièce, se joue devant nous.

 

Pour assurer un accès à tous, la Ville propose un programme d’action de médiation.

Ainsi vous pourrez profiter, un dimanche par mois, d’une visite guidée gratuite accessibles à tout public de 14h30 à 16h30. Pendant les vacances de février un programme, adapté aux familles et aux plus jeunes, vous permettra de découvrir un artiste sur une heure de visite. Rendez-vous place de la Mairie à 10h les mardis 27 février et 5 mars. Jeudi 29 février la visite partira de la gare à 14h30. Vendredi 8 mars à 14h30 rendez-vous à l’étang dit de la Jute.

Les artistes et leurs œuvres

La visite de la biennale d’art contemporain de Bischwiller commence derrière la Mairie. Vous découvrirez deux pièces de François Weil sur le chemin de la Trame Verte.

Préparez vous à être surpris, peut être même déroutés ! Les imposants assemblages de pierres que vous découvrirez vous réservent plus qu’il n’y paraît. Prenez un temps pour les observer et leur donner pleinement vie.

En poursuivant votre visite vous rencontrerez deux œuvres qui habitent déjà la Trame Verte depuis un moment. L’installation participative « D’ici et là-bas » de Gwendoline Dulat, aborde la notion de l’exil. Pour rencontrer la sculpture de Francis Guerrier, « Les oiseaux amoureux », prenez un temps pour jouer entre ses pleins et ses vides.

Avant de sortir du parc arrêtez vous devant les deux dernières pièces de François Weil tout en verticalité dynamique.

La visite se poursuit sur l’étang de l’ancienne usine textile Vestra. Accédez à l’observatoire qui surplombe l’eau en passant derrière la caserne des pompiers. Vous pourrez alors observer un Tourbillon inhabituel, première œuvre de Sylvie de Meurville. Cette pièce toute en légèreté, fascine par ses lignes et hypnotise. Remontez l’étang vers le centre ville et vous découvrirez une seconde pièce de cette artiste. Installée sur le mur rose, cette délicate cascade vous révélera ses miroitements et les éclats de sa dentelle. Sa dernière œuvre a malheureusement été démontée suite à une dégradation, les ragondins la trouvaient très à leur goût !

Un parcours Franco-Allemand

Après cet instant suspendu, le parcours passe par la piste cyclable le long de la voie ferrée. La fin de l’exposition vous permettra de rencontrer deux artistes Allemands. Trois œuvres de Robert Schad se déploient aux alentours de la gare. Sobres et épurées, ses sculptures n’en sont pas moins animée d’une vie intense et joyeuse. Faites de métal elles se parent d’une couleur rouille et déplient leur ligne subtile selon l’endroit d’où vous les regardez.

Pour terminer la biennale d’art contemporain vous rejoindrez le centre ville pour observer les œuvres d’Armin Görhinger.

Cet artiste nous propose quatre pièces qui se construisent dans un dialogue entre bois et métal. Ces pièces drapées de rouille semblent nous dévoiler pudeur et fragilité à la faveur d’un rayon de soleil.

De retour à la place de la Mairie vous serez accueillis par la sculpture de Piotre Bogdaszerviki « Le joueur de fifre ». Cette sculpture orne la place depuis 2018.

Deux autres sculptures prennent également place dans l’espace public de la Ville, l’une au stade « La Musique » de François Cacheux et l’autre, vous l’aurez sans doute aperçu en vous dirigeant vers le bassin de la Vestra. Cette sculpture massive et géométrique en grès date de 1999.

Dernière danse

La première Biennale d’art contemporain de la Ville de Bischwiller se termine bientôt. Vous avez encore quelques semaines pour en profitez. Ne ratez pas l’occasion de découvrir ces quatre artistes invités. Leurs univers se répondent tels des danseurs dont les formes s’épousent et se complètent. Jusque fin mars, courbes légères, mouvements telluriques, lignes de vie et verticales ajourées vous dévoilent leur subtilité le temps d’une valse. Retrouverez toutes les informations ci-dessous.

Pour ma part j’aurais plaisir à vous rencontrer si vous venez assister à l’une des médiations que j’anime cette année.

Dernière visite tout public : dimanche 11 février et 17 mars.

Visites famille :

Mardi 27 février à 10h : Robert Schad /Jeudi 29 février à 14h30 : Sylvie de Meurville /Mardi 5 mars à 10h : Armin Göhringer  /Vendredi 8 mars à 14h30 : François Weil

 

Et pour contribuer au choix de l’oeuvre, qui sera acquise par la Ville, n’oubliez pas de participer à la  consultation citoyenne !

Quand les sculptures dansent – Première Biennale d’Art Contemporain de Bischwiller –

Renseignements et réservations

Direction de la Culture et de la Communication

1-9 place de la Mairie – BISCHWILLER

0388537154 / dcc@bischwiller.com / Le site de la ville

Plus d’info sur les visites guidées

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